La vision du FIFAS est orientée vers les réalités financières et économiques des différents pays de l’Afrique Subsaharienne. Les experts du FIFAS préconiseront plusieurs modèles de financement et de bancarisation afin d’améliorer l’accès au financement des PME/PMI et de favoriser l’inclusion financière des faibles revenus.
Thématiques qui y seront traitées
Thématiques qui y seront traitées
Le modèle bancaire panafricain a-t-il été trop calqué sur le modèle bancaire pré existant ?
Car les contextes sont très différents suivant les pays et régions d’Afrique. Prenons l’exemple du Kenya, où le Mobile Banking (initié par Safaricom) a atteint un taux de pénétration de 60%. Du fait sans aucun doute du cadre règlementaire bancaire qui a été adapté pour la cause, mais aussi des méthodes de travail efficaces entre Safaricom et ses agents aboutissant à de bonnes dispositions relationnelles entre ces derniers et leur clientèle dédiée. En revanche, dans plusieurs autres pays d’Afrique Subsaharienne, ce procédé peine à s’imposer.
En effet, la proximité physique des banques avec les populations, à travers les réseaux d’agences, reste le véritable socle de l’accélération du taux de bancarisation. Selon les données 2012 de la Banque Mondiale, en Afrique Subsaharienne moins de 25% de la population de 15 ans et plus a un compte bancaire avec une institution financière et on ne compte que 3,7 agences bancaires pour 100 000 adultes. Dans la zone Euro, les ratios sont plus probants puisque 90% de l’échantillon a un compte bancaire et on compte 32 agences pour 100 000 adultes. Le facteur humain, à travers le contact et l’échange et le conseil de visu dans une agence bancaire est clé dans la course à la bancarisation d’un pays.
Selon une étude réalisée en par le Fonds pour l’innovation en micro-assurance de l’Organisation internationale du travail (OIT), en collaboration avec l’Organisation des assurances africaines (OAA) et la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF), il n’y a que 2,6% d’africains vivants avec moins de 2 dollars par jour qui sont actuellement couverts par des produits de micro-assurance. Sachant que L’Afrique du Sud couvre à elle seule 56% de ce total. Ainsi Le marché potentiel de la micro-assurance représente une opportunité non négligeable pour les assureurs. D’après cette même étude, la micro-assurance cible les travailleurs pauvres, qui constituent un marché en Afrique d’environ 700 millions de personnes soit environ 25 milliards de dollars.
On peut noter également la création récente de Banques dédiées au financement des Petites et Moyennes Entreprises dans plusieurs pays Africains. Parmi lesquels, la Banque des PME au Cameroun et la Banque Nationale de Développement économique au Sénégal.
Y sont attendus
Y sont attendus
- Banques Centrales
- Banques de Développement
- Banques Commerciales
- Institutions Financières Internationales
- Sociétés de Bourse
- Sociétés de Gestion
- Administrations Financières
- Compagnies d’Assurance
- Microfinance
- Microassurance
- Entrepreneurs
Le Cabinet FinAfrique
Le Cabinet FinAfrique
FinAfrique est un pôle technique créé en 2008 par plusieurs associés issus d’Afrique Centrale et de l’Ouest dont la vocation est de répondre aux besoins du continent Africain dans les domaines de la Formation (FinAfrique Learning), des Etudes/Recherches et du Conseil.
Présent au Cameroun, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Sénégal et au Togo, FinAfrique a pour principale mission d’apporter des solutions sur mesure aux problématiques de Banque, Finance, Assurance, Management & Stratégie que rencontrent les entreprises et Etats Africains dans leur quête de performance, d’innovation et de transparence.
FinAfrique a organisé du 20 au 22 Novembre 2013 à Douala (Cameroun) la 1ère Edition du Forum International de la Finance en Afrique Subsaharienne, avec pour thème « Surliquidité Bancaire, Épargne et Sous- Financement du secteur privé : Quels mécanismes et nouvelles techniques pour résoudre ce grand paradoxe de l’économie africaine ».